Tendrement, elle m’a donné la main,
Pour me conduire sur le chemin
Qui longe la côte sauvage,
Tout au bord du rivage.
Je l’ai regardé descendre sur la plage,
Les pieds sur le sable, sage.
Elle s’est lentement dénudée.
Dans l’eau froide, elle s’est plongée.
Jolie naïade, jolie sirène,
La belle Bretagne et ses atours
Lui offrait la mer d’Iroise,
Pour lui faire un nid d’amour.
Du haut de la falaise,
Je l’ai regardé s’éloigner.
La légende raconte qu’elle est partie
Rejoindre ses amis, au paradis.
C’est alors que j’ai réalisé
Que, plus jamais, je ne la reverrai.
Alors je me suis mis à pleurer.
Mes larmes sont tombées dans la mer,
Pour rejoindre celle qui m’est si chère.
Bretagne de mes amours perdus,
Garde précieusement celle qui n’est plus.
Prends soin d’elle, ma jouvencelle.
Tu sais qu’elle était douce et jolie demoiselle.
Milopoète Février 2012
Sur le petit port du Guilvinec, non loin de Pouldrezic, de Kervellec, de Plobannalec, et d'autres communes en ic ou ec, Maiween et Marie-Yvonne nourrissent les goélands au Kouign-Amann.
Les deux dernières bigoudènes de la région se disputent le droit d'être la porte-parole de l'esprit bigoudène à l'ONU.
Qui cuira la crêpe la plus résistante ?
Qui aura le petit doigt le plus solide pour danser la Gavotte dans les Fest-Noz ?
Qui pêchera le plus de bigorneaux ?
Par Saint-Guénolé, vous le saurez grâce à cette comédie armoricaine écrite au beurre salé et au chouchen.
Nom d'un biniou, la Bretagne insolite n'aura plus de secrets pour vous !
De Jordi Cardoner
Avec Benoît Labanniere & Jordi Cardoner
1. rosesdepicardie le 20-12-2012 à 15:57:31 (site)
Souvenir, souvenir..
Nos fameuses Bigoudènes dans la publicité TIPIAK
2. rosesdepicardie le 20-12-2012 à 15:57:31 (site)
Souvenir, souvenir..
Nos fameuses Bigoudènes dans la publicité TIPIAK
3. rosesdepicardie le 20-12-2012 à 15:59:10 (site)
Excuse moi pour ce "doublon" involontaire...
Un touriste se balade sous la pluie à Brest (même). Il croise un jeune garçon dans la rue Jean Jaurès et lui demande : "Quand est-ce qu’il a fait beau la dernière fois ici ?".
Le jeune garçon lui répond : "Vous êtes marrant, je n’ai que 8 ans... j’en sais rien..."
Une vieille blague bretonne : Le mari, il fait quoi déjà ? Il travaille à l’Arsenal de Brest.
Et la femme ? Elle ne fait rien non plus.
1. framboise24 le 13-02-2012 à 08:16:01 (site)
bonjour ma douce amie
supers tes blagues!!!
gros bisous a toi
1. framboise24 le 08-02-2012 à 08:40:50 (site)
bonjour ma douce
tres belles photos en noir et blanc
merci de nous faire visiter ta bretagne
gros bisous
Menhir
Tout est bien de ce qui est
Tout est bien de ce qui sera
J’ai vécu mes journées
Viendra ma nuit
La mort ailleurs continue les songes de la vie
Le soleil ne se lasse de caresser la stèle funéraire
Sans que la terre en tire ombrage
Et les pluies adoucissent la rigueur ossuaire
Tout ce qu’il est possible d’aimer
Je l’ai aimé
J’ai fait aller le mythe avec la théologie
Et le rêve toujours épousa ma raison
Ainsi par les chemins d’Argol
La pierraille chante avec l’ancolie
Menhir
Je veux une mort verticale
Parmi les ronces paysannes
Que nul féalement ne grave mon nom
Nulle épitaphe sur la pierre
Nulle dédicace au granit
Menhir
Je veux seulement des vocables de lichen
Et la jaune écriture que silencieusement burinent
Les bruines hivernales et les vents d’océan.
Poème de Xavier Grall
Né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère) et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé (Finistère), est un poète, écrivain et journaliste breton.
Latins, vous m’avez crevé les yeux !
Je suis Celte. Je suis Breton.
Je suis le barde condamné.
Ma démence fait ma force.
Parfois, au fond de l’ivresse, flamboie la voyance .
En l'an 1985, les cousins cornemuseurs (Eric et Jean-Pierre) sont invités à sonner sur "vive le feu" avec les Bérurier Noir.
Le morceau sort sur un Maxi 45 tours "Joyeux merdier".
Une série de concerts suivra la sortie du disque, dont celui de Nöel 85, à Paris, Quai de la gare.
Ils reviendront sonner avec les Béru aux Trans musicales de Rennes en 2003.
Pour Astropolis à Brest, en 2005, ça sera Richard qui sonnera avec Eric.
Ce couple de sonneurs confirmés joue ensemble depuis 89.
Ils sont lauréats de nombreux concours et remportent le trophée "Matelin An Dall" au Festival de Lorient en 2005 et 2006. Ils ont également joué aux bagadoù d'Auray et de Quimperlé.
En 2006, ils sortent un album de musique traditionelle Bretonne "Kerne Izel" (consacré aux terroirs Aven et Bigouden).
Sur ce disque, ils invitent Louise Ebrel, Momo et Loran Béru pour participer à l'album.
Louise Ebrel chante une gavotte d'honneur et Momo chante un "an dro" yaw ha yaw ha yaw! Loran, accompagné de sa guitare endiablée et de sa fidèle boite à rythmes met le feu au trad Breton et le public est conquis !
Les générations se mélangent et la danse les emporte rapidement.
Face à l'engouement du public Breton, les compères décident de ne pas en rester là !
Ainsi naissent " Les Ramoneurs de Menhirs ".
Leur nouvel album "Dañs an Diaoul" déborde d'énergies!
Des reprises de trad Breton avec une bonne dose de Punk Rock
Des reprises de trad Punk à la sauce Bretonne
La fusion est détonante !!!
Les textes en Breton réveillent l'esprit d'une Bretagne Libre ...
Dañs Gwadek
Na gast na matezh
Oy! Oy! Oy! (Amzer An Dispac'h)
Bella Ciao
La Foire aux chapons de Janzé aura lieu les 18, 19 et 20 décembre.
Posté par Novopress dans Culture le 17 décembre 2009 |
17/12/2009 – 16 h00 Janzé/Gentieg/Janzae (NOVOpress Breizh) – La Foire aux chapons de Janzé aura lieu ce week-end. Un rendez-vous incontournables pour les gastronomes bretons.
Né à Rennes en 1816, Paul-Henri-Corentin Féval, l’auteur du célèbre Bossu, vouait le plus grand respect au poulet de Janzé.
Dans Mademoiselle de Presmes (1850), Béchameil, marquis de Nointel, intendant royal de l’impôt en Bretagne sous Louix XV, s’éveille de bonne humeur un matin de 1747 : "Il avait dormi comme il faut, et son estomac ne gardait aucun fâcheux ressouvenir d’une succulente poularde de Janzé dont il avait soupé la veille."
Dans La Louve, également situé en Bretagne, l’un des personnages principaux "lâcha l’épaule de mouton pour un petit chapon de Janzé qui n’avait perdu qu’une aile au souper de la veille."
Dans Bouche de fer (1862), on plume une poularde : "Une fine pièce, madé oui ! dit-il ; c’est de Janzé, pas vrai ?"
La production avicole de Janzé peut ainsi se targuer d’un glorieux passé !
Elle a connu depuis une vingtaine d’années une véritable renaissance sous l’impulsion de professionnels ambitieux réunis dans l’Association du poulet de Janzé (www.poulet-de-janze.com).
Celle-ci organise chaque année, le dernier week-end avant Noël, un événement régional devenu une vraie tradition : la Foire aux chapons.
Chacun peut venir y acheter la volaille du réveillon.
Les volailles fermières de Janzé ont deux passés.
Deux vies.
La première remonte au 18éme siècle.
La seconde, la renaissance, commence à la création de l'association du Poulet de Janzé.
Une production ancestrale…
Le poulet de Janzé fait partie de l’histoire de la gastronomie française.
Déjà au 19ème siècle, les poulets, poussins ou poulardes de Janzé
étaient mentionnés dans différents ouvrages, notamment sur les menus
du prestigieux paquebot “France”.
En 1900, le marché hebdomadaire de Janzé était réputé pour ses volailles et représentait le site marchand le plus important du département d’Ille et Vilaine. La Bretagne mais également de grandes sociétés françaises se fournissaient en “poulets de grains de Janzé."
Les compagnies transatlantiques du début du siècle n’hésitaient pas à proposer de la poularde de Janzé à leur riche clientèle.
...Remise au goût du jour
A la fin des années 70, alors qu'une commission municipale planche sur les moyens d'offrir une alternative crédible aux productions traditionnelles (laitières), l'élevage de volailles fermières à Janzé revient tout naturellement au coeur du débat.
Très vite, des volontés se lèvent, des passions naissent.
Éleveurs et partenaires créent, en 1980, l'Association du Poulet de Janzé avec un but simple mais ambitieux :
produire des volailles reconnue pour ses qualités organoleptiques
Depuis 1981, les éleveurs du Pays de Janzé, une petite ville d'Ille-et-Vilaine située à 25 km au sud-est de Rennes, se sont réunis pour produire des poulets, des dindes et des chapons de qualité.
Ici, pas question de malheureux "poulets de batterie" à la chair aussi industrielle qu'insipide.
A Janzé, on a résolument misé sur les qualités gustatives, et les volailles élevées en plein air (chaque volatile dispose de 2 m2 au sol) bénéficient d'une alimentation à base de céréales (75 à 80% de blé et de maïs).
Les poulets sont abattus à 81 jours.
Le cahier des charges stipule que les élevages ne doivent pas être éloignés de plus de 100 kilomètres de l'abattoir, de manière à éviter un stress trop important des poulets pendant le transport.
A Janzé, autrefois, la volaille faisait la réputation de la région.
Sur les menus, les recueils de recettes du XIXe siècle et du début du XXe, le poulet, la poularde ou le poussin "de Janzé" sont régulièrement mentionnés.
La petite cité s'était fait une spécialité de ces volailles appétissantes, qu'elle vendait aux grands restaurateurs français.
Après une éclipse, la tradition de la volaille de Janzé a connu un renouveau.
Les volailles fermières de Janzé ont très vite obtenu le label rouge attribué par Qualité France.
Aujourd'hui, l'association du poulet fermier de Janzé que préside Joseph Robert, rassemble plus de 170 éleveurs qui souscrivent à la même démarche.
Dans le conseil d'administration se trouvent, aux côtés des éleveurs, des abatteurs, des accouveurs et des fabricants d'aliments.
UNE ASSOCIATION D'ÉLEVEURS DYNAMIQUE
La production des éleveurs de Janzé a été multipliée par dix en dix ans et actuellement plus de trois millions de poulets sont commercialisés par an.
La dynamique association d'éleveurs bretons (dont le chiffre d'affaires a été de 60 millions de francs en 1990) s'est également lancée dans la production d'autres volailles de plein air et fournit chaque année 20 000 dindes et 25 000 chapons fermiers "finis au lait entier" (lire en encadré).
Elle s'est engagée tout récemment dans l'élevage des pintades fermières et se diversifie aussi vers les oies fermières de la vallée du Couesnon.
La production avicole de Janzé est désormais reconnue par les distributeurs et les consommateurs.
Pour développer ses parts de marché dans un secteur très concurrentiel, l'association des éleveurs ne cesse d'innover.
Depuis novembre dernier, une nouvelle initiative prouve que les producteurs sont sûrs de la qualité des poulets mis en marché.
"Lorsqu'on fait un bon produit, on est fier de le montrer" expliquent les éleveurs. C'est la raison pour laquelle ils ont décidé de faire figurer leur photographie et leur numéro de téléphone sur les emballages des volailles issues de leurs élevages.
"C'est une nouvelle sécurité pour le consommateur qui peut identifier son fournisseur, comme on connaît le fermier du coin chez qui on aime aller acheter des produits frais et naturels. Les amateurs les plus avertis ne vont pas tarder à avoir leurs têtes !" ajoutent les promoteurs de l'opération, conscients que l'émulation est le meilleur des moteurs économiques.
Quant aux distributeurs de ces volailles munies des photos d'identité des éleveurs, ils trouvent là l'assurance de pouvoir suivre chaque produit à la trace. Le moindre problème sera identifié plus facilement, les corrections seront d'autant plus rapidement apportées.
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 35 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Nb de personnes : 8
Ingrédients :
Préparation :
Cette sauce est très relevée.
Commentaire : Servir le poulet de Janzé grillé avec des bouquets de cresson, présenter la sauce à part.
Frigousse de poulet fermier de Janzé
Nb de personnes : 4
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 15 à 30 mn
Temps de cuisson : plus de 45 mn
Ingrédients
Préparation :
Mais si vous savez bien : cette grand-mère bretonne assez traditionnelle, avec son embonpoint, sa taille imposante surélevée d'une bonne trentaine de centimètres par sa coiffe de Bigoudène, son arcade sourcilière en accent circonflexe et son rouleau à pâtisserie menaçant, caché derrière le dos (C'est qu'elle en use de ce cylindre en bois.
Pour travailler la pâte oui, mais aussi pour ramener dans le droit
chemin son Péchou de mari, marin pêcheur qui a coutume de dépenser sa
solde en centilitres de bière au café du port) et qui roule en 2 CV.
Mais attention Mam' Goudig est aussi dans son temps car elle surfe ! et oui j'ai bien dit surfe !
Bien
sûr, elle est mariée et son cher mari Péchou, a un petit penchant pour
la bouteille ; et dont elle a bien du mal à l'en dissuader d'aller au
Café du Port, et ce malgré l'aide de son chien Modération...
De plus, elle est forte, Mam' Goudig, capable de porter son homme dans une brouette, du chalutier au bercail.
Elle
est généreuse, Mam' Goudig, aux petits soins pour cet époux flemmard,
toujours prête à raconter à ses petits enfants les contes et légendes
de la Bretagne d'antan.
Elle est moderne et décalée, Mam'
Goudig, un jour au volant de sa 2 CV rouge, le lendemain au guidon de
sa bucolique bicyclette, ou encore grisée de vitesse, debout, bien
droite sur un skate-board.
1. al.gr le 06-02-2012 à 11:20:22 (site)
j'aime bien le texte et l'humeur,tu nous fais réver et cela est bien ,Merci
Alain
Ciel d'octobre en Bretagne, samedi 1er octobre 2011 plage des Nouelles à St Laurent de la mer en Plérin.
Ciel d'octobre en Bretagne, samedi 1er octobre 2011, l'entrée du port.
Coucher de soleil en côtes d'Armor, février 2011
Coucher de soleil sur le Port de Binic.
Coucher de Soleil par temps de pluie entre Plouagat et Lanrodec.
1. framboise24 le 05-02-2012 à 08:45:22 (site)
vraiment beaux cex couchers de soleil
bon dimanche ma douce
gros bisous
C'est l'histoire de mon adorable petit garçon,
Qui, dans son immense amour de la Bretagne,
En apprenant l´idiome, voulut devenir breton,
Le parler celtique comme fidèle compagne.
Aujourd´hui, s´étendant sur cinq départements
Nantes s´est perdue entre le Finistère et le Morbihan,
Rennes, de sa cathédrale, lance sa flèche gothique,
Sur un temps pluvieux, lourd de nuages mélancoliques.
La répression est tombée, telle une foudre, sur les bérets,
Dans leurs costumes traditionnels, le biniou ronchonne
Des pas de danse, rythmant la fierté, sur un air de gaîté,
Un chant de nostalgie, enchantant les galettes bretonnes.
Là bas, au loin, sur la mer agitée, au courant des marées,
Les ombres errantes se mêlent au concert de l´écume,
Nombre de marins ont été emportés dans l´immensité,
Règne dans le coeur des pêcheurs, un relent d´amertume.
Là haut, sur les Monts d'Arrée, la roche s´est érodée,
Le temps assassin s´est figé pour des jours meilleurs,
Autonomie et liberté, le brezhoneg s´est réveillé,
Ecoute mauvaise langue, entends sa clameur !
Alain Meyer-Abbatucci
Commentaires
1. framboise24 le 12-02-2012 à 09:12:19 (site)
quel beau poeme!!!
bon dimanche ma douce
gros bisous